Je le rappelle régulièrement aux établissements dans lesquels j’interviens: les compétences socio-émotionnelles – ou compétences psychosociales – sont trop timidement abordées pendant la scolarité.
C’est un constat, en France, ces thèmes ne sont pas évoqués avec les enfants, adolescents et même des jeunes adultes en étude supérieur.
Pourtant, ces compétences sont essentielles au bien-être et à la réussite des élèves.
Bien plus, elles s’avèrent indispensables à leur épanouissement en tant qu’adultes.
L’organisation nord-américaine Casel (« collaboration pour l’apprentissage scolaire, social et émotionnel »), qui étudie leur impact depuis bientôt trente ans au sein des établissements scolaires, regroupe les soft skills en cinq grands domaines :
-la connaissance et la maîtrise de soi,
-la conscience sociale,
-la faculté d’établir des relations saines,
-la capacité de prendre des décisions responsables.
“Alors même que les professionnels de la santé tirent la sonnette d’alarme sur les situations de détresse psychologique de nombreux jeunes, il y a urgence à ce que l’école devienne un acteur central dans l’acquisition des compétences socio-émotionnelles”,
défend la psychologue clinicienne Nathalie Anton, dans une tribune au Monde.
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